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Miquel Navarro

Artiste

Miquel Navarro, artiste espagnol, aime imaginer et construire des villes en référence aux villes de son pays, de sa région d'origine, Valencia, ou d'autres villes qu'il a connues pendant ses voyages. Mais l'idée qu'on se fait de Paris, de Londres ou de Berlin ainsi que des villes de Navarro, c'est aussi une construction mentale déterminée dans le temps, influencée par nos comportements, nos habitudes, nos pratiques sociales.
 

Dans les villes de Navarro, il n'y a pas de repère de lecture préfixé. Le spectateur se déplace autour de ces villes comme le touriste ordinaire parcourt la ville visitée. Cela prend du temps. La ville n'est pas comprise, vécue tout à la fois. Elle est perçue par morceaux, petit à petit et au fur et à mesure. Les villes de Miquel Navarro proposent ainsi de multiples regards sur l'espace urbain.
 

"Simultanéité des espaces temporels différents"

Les villes sont des constructions dans l'espace mais aussi dans le temps. Le dessin d'une ville, c'est un mouvement continu d'aménagement de l'espace dont le rythme varie : les villes se transforment dans le temps. Pourtant leur dynamique n'efface pas leur passé. C'est plutôt par combinaison que par substitution qu'elles se transforment. Ainsi, à Paris comme ailleurs, les structures des différentes époques cohabitent : le Louvre, les thermes de Cluny, la tour Eiffel, l'Hôtel des Invalides... Ce sont les signes matériels d'un certain type de pouvoir culturel, politique, religieux, économique.
 

"La perspective aérienne et la miniaturisation"

La perspective aérienne permet au voyageur la découverte de l'espace géographique dans lequel la ville s'inscrit. Elle dévoile aussi un sentiment de contrôle symbolique de la réalité.
 

"L'idée de désertification"

Les villes de Navarro font l'économie de la figure humaine. Ce sont des villes dont les structures peuvent facilement émerger puisqu’elles sont désertées et l'énergie vivante neutralisée. Pourtant, elles sont pleines de sens et dévoilent aux visiteurs des indices de la présence humaine.
 

"L'interface entre la campagne et la ville"

Les espaces dans les villes de Navarro peuvent se transformer brusquement. Il y a une tension entre plein et vide, le dense et le dispersé, le fermé et l'ouvert. Cette tension est présente dans des structures comme les tours. Plein de l’édifice, vide de l’horizon, hier en pleine campagne, aujourd’hui dans la ville…

Suivant le moment de l’histoire que les enfants imagineront pour leur ville, le Moyen Âge avec ses tours, le XIXe siècle avec ses cheminées d'usine, ou l’époque contemporaine avec ses gratte-ciel immenses, ces édifices répondent aux besoins spécifiques de leurs époques.
 

"Les repères de la ville"

La ville a ses emblèmes, ses bâtiments témoins, comme l'Arche de la Défense, Notre Dame, la Tour Eiffel, l'Empire State Building.

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